Par Mr. Ess – premier jour du 2003ème mois
solaire de Janus depuis la naissance d’Aïssa, selon la plausiblement
approximative datation grégorienne.
Partie un : Alors
et.
La rébellion : point
01.
C’est décidé,
Ça y est,
Je franchis le pas.
La rébellion :
point 02.
Elle fait mal aux yeux cette page.
(commençons poliment)
Ça va être du heavy fuel
Pire que d’la gnôle
Dans ta race
Dans ta face
Mr. Ess pour le 6ème round
K.O. technique obligé
Pour l’adversaire déjà
Enclin à la critique facile
Ouste, sale bête
Heavy fuel, mec
Hard stuff
Et même, hot stuff…
…Oooh baby !
KZ mates, y’a pas encore eu de poèmes
de sur vous, j’y remédie (I got da poison) :
Leselie, t’es tombé ?
Non.
Sehie, t’es tombé ?
Non.
Sonny, t’es tombé ?
Non.
Souly, t’es tombé ?
Ah ouais là j’me suis viandé grave wouaha!
KaZy style, personne ne peut comprendre
The real, the knights, Ze Crew, qui
pour comprendre :
swibnop, you like it youlaiyayee,
m’allez le kro!,
les billy, poultok, etc…? Vive toi, antéchrist, KaZim,
KaZa Barder, the Original KaZman, vive toi le skin !
Mais euh…
Quoi euh ?
Hein ?
Quoi mais ?
Euh, rien.
Hein ?
Oh!
Quoi?
Rien.
Bon.
Pleure pas Michel
Y’en aura pour tout le monde
Mais c’est pas pour ça !
Quoi alors ?
J’aime pas
Bouffe pas alors, et ferme ta gueule !
Dieu est amour
Dieu est paix
Je l’suis à mort,
Je suis pet
Lassitude – j’ai mal
Latitude – où ça, où ça
Altitude – putain !
Quoi ?
C’est haut, ça fait peur !
Volailles.
Victuailles.
Mangeailles.
Poulailles ?
Non !
Pourquoi pas ?
Ecoutez, ça n’est pas français.
Pitta-Putta
Et spaghetti Porc
Aaaah…
Vous ne pouvez guère saisir
Classitch
C’est du classitch
Et c’est pas de la merde
(forcément)
Monologue portektoral : poème de sur Porchen
« écris un poème sur moi ! » (pds 3)
un petit peu, ouais
il est parti
la semaine prochaine, congé
beh, je sais pas
mais bon…
je vais rien dire hein,
je vais rien dire
allez,
bonne nuit
ça va
j’vais ptet aller au supra bailly
ouais
bisous ciao
Passe moi le cd de
Kyuss
De Primus ?
Non, Kyuss
Ah, j’avais pas entendu le « Qu’aïe »
Aïe !
Beh, c’est pas grave
En effet.
Jdou le gnou aurait tant voulu être un superfucker
Lourde tâche, comment assumer
Avec ta drôle de tête et tes dents bizarres
Dans ce contexte, pas de complexes
Agrippe ta libido à pleine main et tends ton gland,
Jdou le gnou, mets ton talent en avant
Et toi aussi, tel Bierman ou Fireman, deviens un
superfucker !
Pour ta gouverne, the Fireman (ou Bierman, ou le Baron de la
bière) :
Bâti comme un taureau, ce pompier,
Insatiable en plus, ce peintre,
C’est pour ça qu’on l’appelle SuperfuckerTM
Et en Porforma, il fait mal, pas vrai les filles ?
C’est pas mal le Supra,
Bar à pochtrons
Et les 2 pollaques qui font les belles,
Une avec ses dents pourries,
L’autre avec son gros cul,
Facile de se la jouer
Avec des torchons frustrés.
Supra, laisse tomber,
On va y aller
Au Troquet là,
C’est en face, c’est plus frais
(tout orangé, lumière dorée)
Et la bonne femme, elle se prend pas pour Milla Jovovich,
Mais elle a aussi les dents pourries
(ça doit être la vinasse)
Life is all about peanut butter
Screw the rest
But check the fuckin label:
Beware of their fuckin hydrogenated
stuff,
That industrial shit is gonna kill us
someday.
Keep your fuckin chemical poisons
away
From my sweet peanut butter!
Hé Ess,
Quoi?
T’es devenu un putain d’amerloc ou quoi
Mais ouais c’est ça, ta gueule.
Partie deux : Dark
side of the night (tout un programme)
C’est quoi cette vie putain,
Mon voisin qui élève des cafards,
Cette connasse qui fait la belle,
Putain,
Allez tous vous faire fouttre, putain, tous,
Les gens, les amis, la famille,
Psych’, dossier 106, psychette,
Les flics, les trams, les chiens,
Les camés, les poètes de merde, les végétariens,
Les jeunes, les vieux, les danseurs de flamenco,…
Et j’en passe, sinon ça me prendrait trois pages
(comme sur mon brouillon)
Et puis, si vous pouviez boire mon sang dans un calice,
Vous seriez immortels,
Putain
Si je pleurais des larmes de sang,
Je serais exsangue
Et putain, j’en ai marre de cette fatigue
Qui me ronge les sens
Putain de merde
T’écoutes les Beatles, t’es décalé,
T’écoutes Nirvana, t’as pris 12 ans !
Merde
Cycles de vie, hein, on passe tous par là,
A moins de s’envoyer un balle, fils de pute,
Mais si tu te l’envoies, c’est que t’es trop accroché
A ces merdes qui font nos vies et qui se tirent,
Et bientôt 4 euros les clopes,
Si c’est pas ça la dépression, c’est quoi alors ?
Et ce vent qui souffle, et mes mains qui gèlent
Malgré mes gants, et merde, putain.
Putain, c’est quoi tous ces
Putains de poèmes qui terminent par
« putain » ? Et celui-ci en plus,
il commence par « putain »
putain
T’as shifté de vocable, Ess,
T’es devenu putain de vulgaire
Pd, va !
C’est l’ultime, c’est la finale,
Je m’en excuse…
Peut-être est-ce la peur qui me fait glisser,
L’angoisse de ne plus trouver,
Pas des rimes (il n’y en a pas souvent, hi !)
Mais des phrases simples et innocentes
Sur des propos que vous avez tant chéri,
Oui, je vais vous quitter,
J’en ai 23 maintenant
Des piges, tu piges ?
Les filles, je vous salue mes petites salopes,
Les gars, je vous salue mes petites putes,
Vous tous, oui, vous, mes petites putes,
Je serai votre maquereau,
Je serai votre pute, et vous serez mes maquereaux.
Elles me font marrer ces féministes,
Beaucoup à dire sur les propos de Ess,
Mais quand arrive l’addition, où sont-elles ? (Big up GC !)
Tangente, Capitaine, Porc et tous ceux qui ont subi mes
brimades,
Il n’y aura (mal)heureusement plus de redites, beuh,
Ah putain, je n’ai jamais écris de sur xtomsawyerx,
Merde, je vais gérer en direct, en guise d’apothéose seconde
édition
(la première se trouve dans le recueil précédent : poème
VodkaZK) :
Mon ami le sinche,
Tu nous manques
Mine de rien
Avec tes cheveux, ta barbe et ton sourire,
Sacré sinche, j’espère te revoir
Un jour quand même,
Ça pourrait être sympa, à l’ancienne
On irait au Dolma puis chez Delpine ou à la Porkerie,
On boirait de l’absinthe chez Wooty, on rejoindrait les
autres
Chez Souly et on descendrait 2,3 punks, comme d’hab’, sauf
que tu serais là
Mon ami le sinche. (fin)
Adieu à tous
Adieu monde cruel,
Chapeau bas à mon Ze Chief et à mon PEC et à Couttsi-Coutts.
Hè, et toi, oui toi, qui as l’impression que ta vie est au
point mort,
Arrête de boire et fumer,
Fais du fitness et du banc solaire et dans 6 mois tu seras un
autre homme
Scintillant par sa superficialité conforme à la conformité et
au conformisme,
Ha !
Vous allez me manquez, ciao !