Qui
court, mais pas trop vite
Marche,
mais un peu trop vite
Fais
face
Mais
fais face
Au
face à face
Ou
perd la face
Pétasse
Effluves
gastriques,
Senteurs
organiques
Atomisez
nos sens
Par
votre fétide présence.
Dépression
magistrale
De
ton canal anal
Il
ne s’agit plus
De
dommage collatéral
Mais
d’un attentat
Au
WC sans le T
Tu
t’éPiles
Est-ce
que tu Feel the Real ?
Je te Pile
Feel the Real?
J’emPile
Tes
Boule & Bill
Feel the Real ?
Tu
te déFiles.... the Real ?
Mr.E$$
enfin, cela ne vous ressemble pas. (L’euro I)
Don
qui shote
Et
rate la balle
Don
qui se shoote
Espèce
de tox
Fils
de pute
Merci
pour mes paris
Ce
péno m’a coûté 1000 euros
Dans
le vent, à cause de toi
On
t’paye des millions
Et
toi tu tires à côté
Enculé
Pleure
pas,
Il
ne s’agit que d’un jet d’encre
Sur
ton pull à 100 euros
Parker contre Lee Cooper
Ou
plutôt Dash
Contre
Caran d’Ache
Hier,
j’ai vu une de ces blondes
Mon
Dieu, mon Dieu
Moi
qui en général préfère les brunes
Je
ne m’en suis toujours pas remis
Dors
d’aimer
Aimer
D’hors
des mets
Des
mets
Dehors,
démets
Démets
Toi
la hanche,
Vielle
bique
Putain,
C’est
l’automne
C’est
le tonnerre
Sales volatiles, tchip tchip tchip
Oiseaux
de malheur
Enfants
de putain
Dès
les petites heures
Je
marche dans la nuit
Vous
me signalez le matin
La
naissance d’un nouveau jour
Il
fait froid, j’ai vraiment froid
Et
vous venez en plus
Me
cassez la tête, bâtards
Et
me déprimer
Un
jour de ma vie en moins
Bande
d’enculés
Ne
me demandez pas pourquoi
Je
bouffe du poulet
La
griffe dit à la gifle : Je fais plus mal que toi
La
gifle : Oui mais moi je mets des gens K.O.
La
griffe : Je préfère défigurer, car c’est pour la vie
La
gifle : Mais t’es une vraie
salope toi, ma vieille
La
griffe : Obligé !
L’inspiration
est un combat
Où
le vainqueur est de choix ;
Jour
n’est, sans que je ne doive me battre
Afin
d’harmoniser mots et autres palabres,
Vous
emmenant dans un monde onirique
Loin
des aléas rébarbatifs des poèmes Podiques.
Peuple,
j’ai relevé et relève encore le défi
Rude
existence, pour le preux parolier que je suis…
Sachez
que nonobstant la difficulté,
Je
fais face, et ce pour vous qui m’adulez.
Les
putes (les vraies)
C’est
dommage pour elle quand même
Parce
qu’il y en a des vraiment belles
Mais
l’argent de leurs corps
Ne
va pas dans leur poches
C’est
vraiment triste
Mais
pour moi, ça change rien
Ca
m’empêche pas de dormir
10
pour toi est 12 pour moi
Tiens
en compte
Quand
tu m’envois une facture
Sale
rapace
Pourquoi
tu te prends en sérieux ?
Qui
t’as dit que je me prenais au sérieux ?
Tu
te prends pas au sérieux ?
Evidemment
que non
Ah,
ça va alors…
Ou
sinon quoi ?
Ah,
non rien, rien
En
russe, prostitué, ça veut dire pardon
En
français, ça veut dire pute.
En
italien, angelo ça veut dire ange
En
français, c’est un prénom italien
Hilarante
découverte, une fois de plus
Un
gars sans toit, c’est un clochard
Un
gars sans toi, il te connaît pas
Un
gars sans mois, il a pas le temps
Un
gars sans moi, il me connaît pas
Il
doit être trop pressé, ce clochard
L’aurélie
Cette
écume
Est
comme la vie
Un
vague à l’âme
Le
flot s’en va
Et
l’eau gît
Comme
les regrets
Dans
notre cœur triste
Stilo
libre, en directo
Dans
le mille, Je vise
Raffraîchis,
tel la brise
Sache
que mes propos
Déchirent,
méchants comme Rocco
N’aie
crainte gars,
J’connais
mon vail-tra
Avec
ou sans rimes,
J’suis
plus fort qu’Amin
Maalouf.
Je manie le verbe
Ils
aiment mon ton acerbe
Calme,
je fais valser ma plume
Et
t’assomme comme une enclume
C’est
E$$ qui s’adresse à toi
Au
cas où tu l’savais pas
Tu captes le truc, you Feel the Real ?
Tu
vois l’délire, c’est tout un style
Il
faudrait lui tordre le cou, à celui-là
Je
trouve ça quand même incroyable
Qu’un
prétentieux comme ça, s’amuse
Et
que personne dise rien !
C’est
fou quoi, et ils le supportent
Ils
l’encouragent même, ce boit-sans-soif !
Ah
la la… Oué mais ça m’énerf’ quand même
Parce
que voir ce petit con rouler sa bosse,
Ya
rien à faire, ça m’énerf’
En
haut, il fait très chaud
En
bas, il fait très froid
Et
moi je suis au milieu !
-Dommage,
Mr.E$$, vous allez morfler.
De chaud ou de froid ?
-Prenez
l’ascenseur et choisissez
Et
si je reste ici
-C’est
à dire, euh…
Ouais
non, tout compte fait, je vais bouger
-L’ascenseur
est par là, où allez-vous ?
Mais
nie ton ascenseur, je vais me chercher un dürüm
Salut
l’enfoiré ! Tiens, tu veux quelque chose au fait ?
-Euh,
Une pizza, c’est possible ?
Casse-toi, je vais au snack, pas à Rome,
ciao !
Tempérez
le souffle
Car
le soufre souffre,
L’allumette
tout doucement se meurt
Son
corps s’éteint, elle pleure.
D’une
vie d’objet à une mort enfumée
Il
n’y a qu’un pouce, elle l’a traversé.
« Oh !
Bravo, Mr.E$$, bravo ! Une fois de plus, vous nous avez ravies, oh Mr.E$$,
oh, j’en perd mon latin ! Mr.E$$, vous êtes un félin, une exaltation, vous
êtes vivifiant, une batterie de sensations ! Transcendant comme à votre habitude,
vous m’avez fait rire et pleurer, bravo Mr.E$$, bravo, c’est tout ce que je
puis dire, bravo ! »
Mr.E$$ :
engeance@hotmail.com