Nie, ou la tornade

(ouragan poétique(si je puis dire)d’une mi-frimaire)

par Mr.E$$, barde plus qu’obligé en ces temps incertains.

 

Entrons ensemble dans le vide du sujet…

 

 

Qui court, mais pas trop vite

Marche, mais un peu trop vite

 

 

Fais face

Mais fais face

Au face à face

Ou perd la face

Pétasse

 

 

Mr.E$$, voyons…

Effluves gastriques,

Senteurs organiques

Atomisez nos sens

Par votre fétide présence.

Dépression magistrale

De ton canal anal

Il ne s’agit plus

De dommage collatéral

Mais d’un attentat

Au WC sans le T

 

 

Balbutie, justifie, mais nie

Tu t’éPiles

Est-ce que tu Feel the Real ?

Je te Pile

Feel the Real?

J’emPile

Tes Boule & Bill

Feel the Real ?

Tu te déFiles.... the  Real ?

 

 

Mr.E$$ enfin, cela ne vous ressemble pas. (L’euro I)

Don qui shote

Et rate la balle

Don qui se shoote

Espèce de tox

Fils de pute

Merci pour mes paris

Ce péno m’a coûté 1000 euros

Dans le vent, à cause de toi

On t’paye des millions

Et toi tu tires à côté

Enculé

 

 

L’euro II

Pleure pas,

Il ne s’agit que d’un jet d’encre

Sur ton pull à 100 euros

Parker contre Lee Cooper

Ou plutôt Dash

Contre Caran d’Ache

 

 

Les Femmes I

Hier, j’ai vu une de ces blondes

Mon Dieu, mon Dieu

Moi qui en général préfère les brunes

Je ne m’en suis toujours pas remis

 

 

Dors d’aimer

Aimer

D’hors des mets

Des mets

Dehors, démets

Démets

Toi la hanche,

Vielle bique

 

 

Putain,

C’est l’automne

C’est le tonnerre

 

 

Sales volatiles, tchip tchip tchip

Oiseaux de malheur

Enfants de putain

Dès les petites heures

Je marche dans la nuit

Vous me signalez le matin

La naissance d’un nouveau jour

Il fait froid, j’ai vraiment froid

Et vous venez en plus

Me cassez la tête, bâtards

Et me déprimer

Un jour de ma vie en moins

Bande d’enculés

Ne me demandez pas pourquoi

Je bouffe du poulet

 

 

La griffe dit à la gifle : Je fais plus mal que toi

La gifle : Oui mais moi je mets des gens K.O.

La griffe : Je préfère défigurer, car c’est pour la vie

La gifle :  Mais t’es une vraie salope toi, ma vieille

La griffe : Obligé !

 

 

Mais quel

L’inspiration est un combat

Où le vainqueur est de choix ;

Jour n’est, sans que je ne doive me battre

Afin d’harmoniser mots et autres palabres,

Vous emmenant dans un monde onirique

Loin des aléas rébarbatifs des poèmes Podiques.

Peuple, j’ai relevé et relève encore le défi

Rude existence, pour le preux parolier que je suis…

Sachez que nonobstant la difficulté,

Je fais face, et ce pour vous qui m’adulez.

 

 

Les Femmes II

Les putes (les vraies)

C’est dommage pour elle quand même

Parce qu’il y en a des vraiment belles

Mais l’argent de leurs corps

Ne va pas dans leur poches

C’est vraiment triste

Mais pour moi, ça change rien

Ca m’empêche pas de dormir

 

 

Vision trouble, double

Je vois grand

10 pour toi est 12 pour moi

Tiens en compte

Quand tu m’envois une facture

Sale rapace

 

 

D’accord

Pourquoi tu te prends en sérieux ?

Qui t’as dit que je me prenais au sérieux ?

Tu te prends pas au sérieux ?

Evidemment que non

Ah, ça va alors…

Ou sinon quoi ?

Ah, non rien, rien

 

 

Mésaventures d’un polyglotte

En russe, prostitué, ça veut dire pardon

En français, ça veut dire pute.

En italien, angelo ça veut dire ange

En français, c’est un prénom italien

Hilarante découverte, une fois de plus

 

 

Jusqu’au bout, man

Un gars sans toit, c’est un clochard

Un gars sans toi, il te connaît pas

Un gars sans mois, il a pas le temps

Un gars sans moi, il me connaît pas

Il doit être trop pressé, ce clochard

 

 

L’aurélie

Cette écume

Est comme la vie

Un vague à l’âme

Le flot s’en va

Et l’eau gît

Comme les regrets

Dans notre cœur triste

Instant émotion

Emotions de merde

 

 

Stilo libre, en directo

Dans le mille, Je vise

Raffraîchis, tel la brise

Sache que mes propos

Déchirent, méchants comme Rocco

N’aie crainte gars,

J’connais mon vail-tra

Avec ou sans rimes,

J’suis plus fort qu’Amin

Maalouf. Je manie le verbe

Ils aiment mon ton acerbe

Calme, je fais valser ma plume

Et t’assomme comme une enclume

C’est E$$ qui s’adresse à toi

Au cas où tu l’savais pas

Tu captes le truc, you Feel the Real ?

Tu vois l’délire, c’est tout un style

 

 

Il se prend pour qui celui-là dis ?!(the world vs.E$$)

Il faudrait lui tordre le cou, à celui-là

Je trouve ça quand même incroyable

Qu’un prétentieux comme ça, s’amuse

Et que personne dise rien !

C’est fou quoi, et ils le supportent

Ils l’encouragent même, ce boit-sans-soif !

Ah la la… Oué mais ça m’énerf’ quand même

Parce que voir ce petit con rouler sa bosse,

Ya rien à faire, ça m’énerf’

 

 

Kevin Cesius (sans les L)

En haut, il fait très chaud

En bas, il fait très froid

Et moi je suis au milieu !

-Dommage, Mr.E$$, vous allez morfler.

De chaud ou de froid ?

-Prenez l’ascenseur et choisissez

Et si je reste ici

-C’est à dire, euh…

Ouais non, tout compte fait, je vais bouger

-L’ascenseur est par là, où allez-vous ?

Mais nie ton ascenseur, je vais me chercher un dürüm

Salut l’enfoiré ! Tiens, tu veux quelque chose au fait ?

-Euh, Une pizza, c’est possible ?

Casse-toi, je vais au snack, pas à Rome, ciao !

 

 

Lucie fière

Tempérez le souffle

Car le soufre souffre,

L’allumette tout doucement se meurt

Son corps s’éteint, elle pleure.

D’une vie d’objet à une mort enfumée

Il n’y a qu’un pouce, elle l’a traversé.

 

 

 

« Oh ! Bravo, Mr.E$$, bravo ! Une fois de plus, vous nous avez ravies, oh Mr.E$$, oh, j’en perd mon latin ! Mr.E$$, vous êtes un félin, une exaltation, vous êtes vivifiant, une batterie de sensations ! Transcendant comme à votre habitude, vous m’avez fait rire et pleurer, bravo Mr.E$$, bravo, c’est tout ce que je puis dire, bravo ! »

 

 

 

Mr.E$$ : engeance@hotmail.com